Chants et prières sont adressées à Notre-Dame de Beauregard par toute l'assemblée, pour les vocations dans notre diocèse bien entendu, mais aussi pour la France, et les Français...
Derniers chants avant d'entrer dans le sanctuiare, les pèlerins sont tournés vers la vallée de la Durance.
Le quatrième arrêt de prière est effectué devant une croix métallique ouvragée, au bord du sentier, près du sommet de la colline.
Le deuxième oratoire est un édicule d'architecture Renaissance, à la Gloire de Jésus et Marie : sous la voûte, on relève l'inscription " Hoc opus fecerunt fieri Amedeus Roverely et aleata De Urgone - Anno Domini 1516 ", dont voici la traduction : " Amédée Rovereli et Alet, son épouse, d'Orgon, ont fait élever ce monument l'an du Seigneur 1516".
Le socle (à gauche) est orné de scuptures, au centre un blason, en bas une coquille, et en haut un motif allégorique symbolisant le soleil et une feuille d'acanthe. Dans la niche, un bas-relief représente quatre personnes.
Le sentier appelé "chemin des oratoires", est bien entretenu, cependant il ne manque pas de marches qui sont autant d'obstacles pour quiconque a une mobilité réduite par les douleurs, rhumatismes et autres ennuis divers.
Par contre, il est possible de rejoindre l'esplanade du sanctuaire au sommet de la colline en quelques minutes par une route goudronnée, et scénique de surcroît : c'est l'itinéraire choisi par soeur Marie-Noel.
Le troisième oratoire est celui du Massacre des Innocents et de la Fuite en Egypte, avec cette inscription gravée sous la voûte, "Come Hérode, Les Inocens eise pour Jésus, vont mourir martyre". Le fronton, avec toit à deux pentes, abrite une figure du Christ, tandis que deux bas-reliefs occupent le fond de la niche.
Le premier oratoire est celui de l'Annonciation, situé près de la porte de l'Hortet : un jour de 1515, "une pluie diluvienne tomba sur Orgon. De véritables torrents se précipitèrent du haut de la montagne, et vinrent battre avec furie les remparts de la ville. Les remparts s'écroulèrent avec fracas et tombèrent sur les maisons voisines, qui s'abattirent avec les débris du rempart sur le premier oratoire. On le crut totalement écrasé. Mais, chose incroyable, quand le déblaiement fut fait, l'oratoire apparut debout, tel qu'il était avant le désastre, sans fentes ni crevasses... dans un merveilleux état de conservation." (Source : Office municipal de tourisme, Orgon)
Les vitraux des quelques ouvertures laissent pénétrer dans la nef une lumière bleutée, extrêmemnt reposante, et propice à la méditation.
La chapelle Notre-Dame de Beauregard : à côté de la vénérable statue, une bannière de procession qui vient dêtre refaite en l'honneur de Notre-Dame.
L'abside à cinq pans est oblique par rapport à l'axe central de l'église, évocation de l'inclinaison de la tête du Christ sur la Croix. Tout dans ce sanctuaire médiéval incite à la prière ; sous la nef unique voutée d'ogives, après les dernières recommandations de Mgr Dufour, les pèlerins se recueillent devant la statue de Notre-Dame de Beauregard.
Monseigneur Dufour prend la parole et explique à l'assemblée des pèlerins le but du pèlerinage ainsi que son déroulement.
Recueillement et prière des pèlerins dans et devant la petite chapelle Notre-Dame de Beauregard, à droite du choeur de l'église paroissiale.
Vers 14H15, des groupes commencent à se former devant l'église Notre-Dame de l'Assomption : Monseigneur Dufour, archevêque d'Aix et d'Arles et initiateur de ce pèlerinage pour les vocations, vient à la rencontre des pèlerins.
Monseigneur Dufour salue les pèlerins sur le parvis de l'église paroissiale, peu avant 14H30, heure prévue pour le début des prières.
Le chemin des pèlerins part de l'église Notre-Dame de l'Assomption (1325, gothique provençal), emprunte un sentier autrefois jalonné de cinq oratoires (il n'en reste que trois) et gravit la colline jusqu'au sanctuaire Notre-Dame de Beauregard (édifié en 1878). En 1562, la statue de la vierge de Beau Voir (ou Bèu Vesé) fut portée par le baron des Adrets et ses pillards au bord du précipice, lancée dans le vide ... et retrouvée intacte au bas de la montagne.
Porte de la Durance (à gauche et au centre avec la salle de garde), entrée de la 2e enceinte fortifiée, et porte de l'Hortet (à droite), vestige de la 1ere enceinte du XIIe siècle. Orgon était aussi une ville étape : de grands personnages y sont passés, François Ier, Louis XIV, Napoléon Ier, et trois papes dont Pie VII, un moine bénédictin élu en 1800.
Crépuscule sur le vieux château qui autrefois surveillait la vallée de la Durance : de sa prise par Euric, roi des Wisigoths au VIe siècle, à sa démolition sur ordre de Richelieu au XVIIe siècle, plus de mille ans d'histoire provençale se dévoilent à Orgon, ainsi que toute la recherche de Dieu par l'homme médiéval.
