[logiciel creation site] [creation site web] [creation site internet] [Plan du site]
[Mentions légales]
[Contact]
[Bienvenue]
[la Communauté]
[Prière et méditation]
[Histoire du lieu]
[Accueil monastique]
[Amis des Dominicaines]
[Contact]

1       

2       

1 - Démarrer la video avec les commandes sur l'écran

2 - ARRETER la vidéo avant le retour à la page

Le parc à l'Est de l'Abbaye est dominé par un clocheton en pierre marquant  l’endroit où au XVe siècle, des recteurs de diocèse vivaient en ermites dans deux grottes taillées dans le roc.

Fenêtre de l'église St Pierre (à g.) à l'extrémité Est du bâtiment, et large sacristie (à dr.) accolée à la falaise.

A l’Est du bâtiment principal, un petit parc abrité à la fois par l'église et par la haute falaise permet de se promener en toute sérénité.

Depuis leur arrivée en 2010, les Soeurs Dominicaines ont dû réaliser des travaux considérables de mise aux normes, de rénovation (réhabilitation de l'église, réouverture de trois fenêtres murées, enlèvement d'un mur récent, changement de toutes les ouvertures avec double vitrage), d'entretien urgent (comme la mise hors d'eau de l'immense terrasse)...

Devant la longue façade du bâtiment principal, orientée au Sud, une vaste terrasse inondée de soleil permet au visiteur de contempler un panorama somptueux, avec l’agglomération de Lambesc, puis la Chaîne de la Trévaresse (502m), et dans le lointain, bien au-delà d’Aquae Sextiae, Sainte-Victoire (1011m).

Une fenêtre de la façade renvoie l’image à la fois des visiteurs et de la ligne d’horizon vers le Sud, là où se détache la silhouette cézanienne de Sainte Victoire, le sommet du Pays d'Aix originellement appelé Mont Venture (Mount Ventùri en provençal), racine sémantique identique à celle du Mont Ventoux, le géant de Provence, où le vent est permanent.

Du jardin « à la florentine » élaboré au XVIIIe s., il ne reste plus guère que le monumental portail d’accès et le bassin central où un petit Eros s’est noyé, ayant malencontreusement chu de son piédestal  (le dieu de l'Amour et de la puissance créatrice dans la mythologie grecque est tombé dans l'oubli, entouré seulement de poissons rouges).

  

Les galeries souterraines :  celle d’une source qui coule depuis la falaise (St Pierre-des-Canons était réputé avoir de nombreuses sources), et celle qui court parallèlement à la façade sous la terrasse auniveau inférieur.

  

Au  niveau inférieur, entre la terrasse et le jardin, deux Atlantes soutiennent la terrasse.  En architecture, les atlantes sont des  figures d'hommes debout ou agenouillés, employés jadis dans certains temples grecs. Les Atlantes de l'Abbaye sont similaires à ceux – plus connus- du Tribunal de Commerce sur le Cours Mirabeau (Hôtel de Pontevès, construit à partir de 1647) ou du Pavillon Vendôme (édifié à partir de 1665) à Aix-en-Provence.

Devant la vaste façade Sud, l’escalier monumental à double révolution du XVIIIe s. rappelle ceux de certaines grandes bastides du pays d’Aix édifiées au bord de l’Arc, par exemple celui du Château de la Saurine au Canet de Meyreuil.

Nénuphars et poissons rouges dans la fontaine qui se trouve au niveau inférieur, sous la terrasse, juste en face d'un très ancien local, accessible par le tunnel, qui à l’époque carolingienne aurait été un oratoire dédié à St Pierre : avant que l’abbaye n’existe, cet endroit était une étape sur le chemin du grand pèlerinage de St Symphorien, à Vernègues, environ 5 km au NE.

En 1793, la Révolution disperse les religieux. Une période difficile commence : l'hospice dépérit et l'établissement est mis en vente. La famille de Cordoue, devenue propriétaire de l'ensemble en 1802, tente d'y créer un pensionnat, mais sans succès. En 1849, Mlle de Cordoue souhaite rendre la maison à sa destination primitive : Dominicains et Chartreux étudient le projet de s'y installer, mais ces pourparlers demeurent sans suite jusqu'en 1876, date à laquelle le propriétaire fait don du monastère à l'Archevêché d'Aix, à condition qu'il soit mis à la disposition de religieux ou de prêtres auxiliaires.

On trouve même une mézzanine, accessible par une escalier pentu. En 1765, une patente royale avait officialisé la transformation de l'Abbaye en hospice, recevant des malades et des infirmes, certaines grottes étaient même utilisées pour accueillir des prisonniers du château d'If de Marseille ayant fait l'objet de lettres de cachet, mais ne supportant pas

le climat maritime !

Ci-dessus, on remarque la porte d'un ancien four à pain, creusé dans le rocher. Sur le linteau sculpté au-dessus d'une porte, on distingue encore les deux premiers chiffres d’une date 17 - - qui nous invite au siècle de Louis XIV et Louis XV.  La tradition veut que Mirabeau et Thiers (l'ancêtre du Président) aient séjourné à Saint-Pierre-des-Canons.

A l'Abbaye Saint-Pierre-des-Canons, les personnes viennent chercher de la beauté, du silence, de la prière, un lieu de méditation ;  l'accueil au monastère répond à un besoin d’église et de société. Des jeunes viennent ici pour des retraites de première communion ;  des étudiants, des groupes engagés dans l’Eglise, des retraitants qui recherchent silence et recueillement, dans le seul bruissement de la nature environnante.

Première étape de la visite, les habitats troglodytiques. Au XVIIIe siècle, les activités d'accueil sont développées par les Franciscains, qui tenaient déjà auberge pour les pèlerins se rendant à Notre-Dame de l'Annonciade, ou à l'abbaye de Sainte-Croix. De nombreuses grottes ont été aménagées au pied de la falaise, en surplomb du chemin menant à l’abbaye :  aujourd’hui, les retraitants venant  se ressourcer à St Pierre des Canons peuvent y séjourner.

Durant la période franciscaine - du XVe au XVIIIe s. - l'Abbaye est prospère et le bâtiment principal est érigé. C'est  au XVIIIe s; que l'un des abbés rentrant d'Italie, fit rénover les façades (ci-dessus, le pignon Ouest, style Renaissance), aménager les terrasses, créer le superbe escalier à double révolution ainsi que les jardins et parterres.

Chapelle Roquemartine :  sous la coupole, on retrouve les "quatre être vivants" dont les Pères de l'Eglise ont fait plus tard l'emblème des quatre Evangélistes : le lion pour Marc (à g.), le taureau pour Luc, l'homme pour Matthieu et l'aigle pour Jean (à dr.). Une grande coquille sur le mur rappelle le pèlerinage de St Jacques :  le chemin d'Arles venant de Menton suivait la Via Aurelia (c'est la D17actuelle qui relie Eguilles à Salon, via Pélissanne, à quelques encablures de l'Abbaye...).

Chapelle circulaire de Roquemartine, bâtie au début du XVIIe en dehors de la nef primitive et au détriment d'une partie du cloître : c'est ici que les fidèles peuvent assister aux différents offices.

En 1143, la chapelle "Santa Petri de Cano" fait partie des églises dépendant de l'abbaye bénédictine de Saint-André, à Villeneuve-lès-Avignon. Au XVe siècle, Saint-Pierre, considérée comme église rurale, est desservie par des recteurs de diocèse. Aujourd'hui, les Soeurs Dominicaines viennent de mettre l'église aux normes afin qu'elle puisse accueillir le public. Par ailleurs une partie du cloître gothique est menacée  par des infiltrations d’eau, mais ces travaux doivent être réalisés par des spécialistes, familiers de la rénovation des bâtiments anciens.

Voir l'albumphoto

Voir les videos

Voir le diaporama

 © Abbaye Saint-Pierre-des-Canons   I

Visite de l'Abbaye

mercredi 22 octobre 2014 

Soeur Anne-Marie a guidé les visiteurs dans l'Abbaye Saint-Pierre-des-Canons, en particulier l'église, qui a été rénovée, afin que cet ancien lieu de culte consacré retrouve sa vocation monastique initiale, avec un espace réservé aux sœurs, et

un espace pour le public.

L'EVENEMENT

Commentaires

A la une _ VISITE DE L'ABBAYE

20

19

18

17

16

15

14

13

12

11

10

9

8

7

6

5

4

3

2

1

 I

 I

La une en images

sélectionner les photos pour agrandir

Abbaye Saint-Pierre-des-Canons